Bonsoir à tous,
Voici un petit article trouvé sur le Net qui prouve la renommée de notre cité impériale jusqu’aux portes de la Maison-Blanche à Washington… loooool !!
Plus sérieusement, ce clin d’oeil (une fois n’est pas coutume) est destiné à montrer le potentiel de notre ville, pour peu que nous travaillions tous dans la màªme direction !
Par la correspondante de Libération à Washington :
Poursuivant sa tournée de collecte de fonds, dont nous parlions précédemment, Barack Obama était lundi soir à Miami, à lâ??hà´tel Fontainebleau (ci-contre). Pour ses supporters, le cocktail coà»tait 500 dollars. Pour le dâner, câ??était 30 400 dollars. En une soirée, la quàªte devrait ainsi avoir rapporté plus dâ??1 million de dollars au parti démocrate. Rien dâ??exceptionnel donc, sauf que les démocrates commencent à engranger des contributions tout à fait inhabituelles de la communauté cubaine de Floride, dâ??ordinaire trà¨s liée au parti républicain, rapporte le Washington Post. Selon Public Campaign, un groupe dâ??experts qui épluchent les revenus des partis politiques, avant màªme ce souper à 1 million, les démocrates ont déjà reà§u cette année 145 700 dollars de la part du réseau de Cubains qui défendent lâ??embargo contre lâ??âle communiste. Un montant trà¨s inhabituel, surtout pour une année sans échéance électorale majeure. Lors de lâ??année électorale de 2006, le lobby pro-embargo nâ??avait versé que 26 250 dollars, puis 88 800 dollars lors de la campagne de 2008, montrent les relevés de Public Campaign.
La peur dâ??une suppression de lâ??embargo est donc rentable pour le parti démocrate. Mais ces dollars des exilés cubains se paient chers aussi pour la diplomatie américaine. Aprà¨s avoir levé quelques restrictions financià¨res, Barack Obama vient de renouveler en septembre pour un an lâ??embargo qui tente, depuis 1962 déjà , dâ??asphixier les Castro. De passage à Washington récemment, pour une autre affaire, Jack Lang rappelait comment en 1993, lors de sa toute premià¨re visite à Bill Clinton, Franà§ois Mitterrand avait déjà exhorté le président américain à mettre fin à cette aberration. Prié par Bill Clinton de lui faire partager son expérience du monde, Franà§ois Mitterrand avait répondu: â??Mon premier conseil: levez lâ??embargo sur Cuba. Mon deuxià¨me conseil: levez lâ??embargo sur Cubaâ? rapporte Jack Lang. Bill Clinton avait répondu: â??Oui, mais il y a les Cubains de Miamiâ?¦â? Seize ans plus tard, les Cubains de Miami sont toujours là , vigilants.
