Trois départs de feu ont eu lieu à l’Eglise Saint Louis de Fontainebleau tôt ce matin vers 7h15. L’alerte a été donnée par la gardienne de l’église. Ces départs de feu sont d’origine criminelle. Les pompiers sont repartis. Les dégâts sont principalement mobiliers (notamment la perte d’une statue de la Vierge du XIVème siècle et de l’autel du XVIIeme siècle, tous deux classés). L’église reste inaccessible et est protégée par les forces de police. Des statues auraient également été renversées volontairement. Le Président du Conseil Départemental a annoncé « une aide exceptionnelle pour que l’activité normale de l’église puisse reprendre au plus vite ».
A Veneux les Sablons, l’église a également brûlé. Le Préfet a déclaré que cet incendie était accidentel (problème sur un chauffage). La toiture est entièrement dévastée.
A mi-chemin entre Fontainebleau et Veneux,on nous informe que la Croix de Guise a également été renversée en forêt.
Profanation à Fontainebleau, les médias minorent
Hier matin, deux églises ont été incendiées en Seine et Marne, dont l’église Saint Louis de Fontainebleau qui a été aussi profanée. En fôret de Fontainebleau, la grande croix de Guise a été abattue. Dans l’2glise Saint Louis, les intolérants ont jeté les hosties au sol, volé le Christ qui ornait la crèche, dérobé une statue de la Vierge datant du XIVe siècle puis mis le feu au bâtiment. Le bel autel du XVIe siècle, classé monument historique, est entièrement parti en fumé. Outre le caractère sacrilège des méfaits, c’est une part de notre patrimoine qui s’est réduit en cendres. La mairie appelle pourtant sur son site à : « Éviter tout amalgame sur les raisons de l’incendie volontaire de l’église de Fontainebleau ». Wallerand de Saint Just, président du groupe FN au Conseil régional d’Île de France a tenu à rappeler : « Bien qu’elles soient quasi systématiquement passées sous silence à la différence d’autres cultes, les profanations de lieux de culte ou de cimetières catholiques représentent pas loin de 85 % des actes de ce genre en France ».
Avec retard, et non avec la précipitation dont il a coutume lorsqu’il s’agit d’un fait que les médias présentent comme islamophobe, le ministre de l’intérieur s’est rendu sur les lieux. Pour tenter de justifier sa négligence première, il a déclaré : « Je n’avais pas conscience de la gravité des faits ». L’homme le mieux informé de France n’avait pas conscience. Il n’a pas fait mention de christianophobie, lui, toujours si prompt à imaginer et à dénoncer l’islamophobie. Il n’a pas parlé de coupables d’extrème droite, il n’a pas du tout parlé du suspect. Le nom et l’origine de la personne arrêtée n’ont pas été révélés. Une fois de plus, il a été annoncé qu’il s’agit d’un déséquilibré et qu’il avait été interné en hôpital psychiatrique.
Par contre, le ministre a cru bon d’ajouter dans un communiqué :
« Tout incendie d’origine criminelle donnera lieu à la recherche active des auteurs, qui devront répondre de leurs actes devant la Justice ».
Les incendiaires des 40 000 automobiles incendiées annuellement dans notre pays n’ont donc qu’à bien se tenir, Nanard se fâche.
Bonjour,
Votre article a la grande qualité de ne pas reprendre l’article de l’AFP comme le font tous les soi-disant journalistes.
Purement factuel par prudence, il vaut cependant mieux qu’un article insidieusement façonné pour manipuler et désinformer. Il apporte en plus quelques photos que ne peuvent fournir les soi-disant journalistes, puisqu’ils ne sont même pas venus sur place.
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