Cette semaine, le Monde s’est attardé sur un sujet qui mine de nombreuses villes de France : les logements vacants. Fontainebleau fait malheureusement partie des communes concernées par le phénomène.
Vous trouverez ci-dessous la réaction de notre groupe à cette problématique. Nous en appelons également à la mise en place d’un groupe de travail du Conseil Municipal spécifique sur le sujet. Il aurait pour objectif d’identifier le type de logements concernés, la raison de la vacance et de préconiser des solutions pour la remise sur le marché des biens immobiliers en question.
Nos précédentes demandes de groupe de travail (rythmes scolaires, Archives Nationales, situation de la Place de la République etc) sont restées vaines. Espérons que cette proposition remportera, cette-fois, un écho favorable.
Logements vacants – Réaction des élus de la liste de Richard Duvauchelle
Le Monde consacre aujourd’hui un long article aux logements vacants.
Dans cet article, Fontainebleau est citée comme l’un des points noirs du territoire français. Le Maire (indiqué « sans étiquette » dans l’article ?!?) de Fontainebleau indique que les propriétaires de ces logements « pas toujours en très bon état, n’ont ni envie ni besoin de les louer« .
Cela apparaît en contradiction avec la définition du « logement vacant » telle qu’ils sont comptabilisés. Rappelons la définition d’un logement vacant au sens de l’INSEE :
« Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants :
– proposé à la vente, à la location ;
– déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation;
– en attente de règlement de succession ;
– conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ;
– gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste…) »
Difficile de croire que près de 1 600 logements ont des propriétaires qui n’ont ni envie ni besoin de les louer ! Les logements vacants de Fontainebleau sont certainement plus des logements vétustes et qui traduit un manque d’attractivité de la commune (au regard des autres villes concernées…).
C’est pourquoi dans notre tribune (à retrouver dans notre lettre d’information de février 2015), nous préconisons de cibler des actions de remise sur le marché de ces logements avant de se lancer dans la construction de logements (en bonne partie sociaux) sur les terrains disponibles.
Vouloir faire venir 2 000 bellifontains supplémentaires pourquoi pas, mais en réhabilitant les 1 600 logements vacants en priorité plutôt que de prévoir plus de 1 000 nouvelles constructions… Nous préférons une Municipalité et un maire rénovateur à un maire bâtisseur !