Cher tous,
Avant chaque Conseil de la Communauté de Communes du Pays de Fontainebleau (ou du Conseil Municipal d’ailleurs), la Commission Administration Générale et Finances récapitule l’ensemble des points figurant à l’ordre du jour du prochain Conseil.
En Commission Finances avait donc été étudié le point sur l’implantation du siège de la CCPF. Les possibilités présentées étaient au nombre de quatre : le bâtiment dit du « Bunker » sur les terrains militaires du Bréau, le Centre France Télécom (rue de la Paroisse) ou le Point Cardinal (passage Ronsin), l’Espace Gambetta (Bréau) ou la Villa Lavaurs. La note de synthèse de la Commission faisait clairement ressortir que la solution privilégiée – y compris dans son étude – était la Villa Lavaurs. De cette manière, ce bâtiment restait dans le giron public et la Ville de Fontainebleau trouvait une manière de se séparer de ce lieu dont elle ne sait que faire depuis la fermeture du musée Napoléonien… D’ailleurs, aucun problème nous avait-on dit, Avon, Bourron et Recloses étaient d’accord. Soit.
Sauf que lors du Conseil Communautaire d’hier soir, le point ne figurait étrangement plus à l’ordre du jour, confirmant les échos – justifiés – selon lesquels Bourron-Marlotte et Recloses, à juste titre, ne voyaient pas en ce projet une « priorité ». D’un point de vue communautaire, ce point de vue est justifié et vouloir forcer la main n’est jamais la bonne solution… La Villa Lavaurs n’est pas démesurément plus grande que les locaux actuels du siège de la CCPF situés rue du Château et les possibilités de stationnement identiques voire inférieures. D’un point de vue municipal, la situation se complique pour trouver une solution rapide. C’est encore plus vrai du point de vue budgétaire puisqu’on peut raisonnablement imaginer que le produit de la vente (2M€) aurait été une bouffée d’oxygène bienvenue pour les premiers coups de pelle (et seulement les premiers) de la Requalification Urbaine.
Bref, il va falloir trouver une autre destination à la Villa Lavaurs et vite, l’état du bâtiment se dégradant à vitesse grand V depuis sa fermeture (notamment sa toiture, j’avais déjà eu l’occasion en 2009 de le constater de visu).
Je crois qu’un mécénat pour aider à la préservation et à la restauration de cette bâtisse peut être une piste intéressante avant de lui trouver une affectation définitive…
Locaux pour bureaux ? Salles à la location ? Centre culturel ? Autant de pistes que nous étudierons dans les prochaines semaines pour faire des propositions sur l’affectation de ce lieu dont la remise aux normes est un préalable indispensable. Vos idées et contributions sont les bienvenues !