Ca chauffe à  Copenhague…

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Cher tous,

A deux jours de l’arrivée des chefs d’Etat à  Copenhague, aucun accord ne semble pour l’instant avoir été trouvé. La démission de la présidente de la conférence n’est également pas un bon signe (cf article du Nouvelobs.com ci dessous). J’espà¨re que les pays du monde entier prendront enfin leurs responsabilités et éviteront au monde de courir à  la catastrophe.

Les générations futures dont je fais également partie refusent d’assumer seuls le manque de courage de nos aânés. Tous ceux qui nient l’évolution dramatique du réchauffement climatique sont des charlatans mercenaires. Il faut agir, et vite, avant qu’il ne soit trop tard. C’est également l’heure pour Barack Obama de mettre en oeuvre ce pour quoi il a été élu. Il avait promis au monde un changement radical de position sur le climat : jusqu’à  présent, les négociateurs américains ne semblent pas décider à  revoir leurs ambitions à  la hausse. Messieurs de Chine et des Etats-Unis, vous représentez 40% des émissions globales de CO2, vous devriez àªtre en premià¨re ligne sur ce combat : la croissance c’est bien mais si tout le monde en meurt, l’avantage compétitif est plus que modéré…

Heureusement, Jean-Paul Huchon est parti à  Copenhague pour faire aboutir les négociations plutà´t que de s’occuper du RER A 😉

Rebondissement à  Copenhague: la présidente de la conférence sur le climat, la Danoise Connie Hedegaard, a démissionné mercredi deux jours avant la fin de la réunion alors que les discussions étaient dans l’impasse. La police a de son cà´té employé gaz lacrymogà¨ne et matraques pour disperser une manifestation, interpellant 230 personnes.

Sur fond de blocage dans les négociations, Connie Hedegaard a démissionné de la présidence de la conférence. Elle va àªtre remplacée par le Premier ministre danois de Loekke Rasmussen.

Mme Hedegaard a avancé qu’il était plus approprié que M. Rasmussen préside la conférence au moment de l’arrivée de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement à  Copenhague. L’ancienne ministre danoise du Climat devait toutefois continuer à  superviser les négociations à  huis clos.

Par ailleurs, plusieurs centaines de manifestants rassemblés devant le Bella Center, où se déroulent les négociations, ont tenté de perturber la réunion. La police a utilisé gaz lacrymogà¨ne et matraques pour disperser les manifestants et a interpellé 230 personnes.

A l’intérieur du Bella Center, les négociateurs ont débattu dans la nuit de mardi à  mercredi sans réussir à  avancer sur les deux principaux dossiers: les objectifs de réduction des gaz à  effet de serre et le financement d’une aide pour les pays pauvres.

« Nous n’avons pas été capable de conclure un accord », a reconnu mercredi matin John Ashe, représentant d’Antigua, qui préside l’un des groupes de négociations.

Lors des discussions de la nuit, la délégation américaine a élevé des objections sur un projet de texte, estimant qu’il risquait de contraindre prématurément les Etats-Unis à  réduire leurs émissions de gaz à  effet de serre, avant l’adoption d’une loi sur le sujet au Congrà¨s américain. Les représentants américains ont par exemple insisté pour remplacer le mot « devra » par le conditionnel « devrait ».