AFP
Les porte-parole de campagne de Valérie Pécresse pour les régionales de 2010 en Ile-de-France ont estimé vendredi que le rapport Carrez sur le financement des projets de transport dans la région est un « socle » sur lequel elle pourra s’appuyer.
« Le rapport Carrez est le socle sur lequel Valérie Pécresse pourra construire une vraie rénovation des transports en commun au bénéfice des Franciliens », affirment Rama Yade et Frédéric Valletoux à propos de la candidate UMP aux régionales en IDF.
Ils « accueillent avec satisfaction » le rapport du député UMP « élaboré par une commission d’élus pluralistes, qui a conclu à la nécessité de mettre en oeuvre un programme de transport en commun plus ambitieux de 24 milliards d’euros » (dans une premià¨re phase).
Selon eux, Gilles Carrez « propose toute une série de pistes intéressantes et solides de financement, sans pour autant en faire peser les charges sur les usagers ».
Selon son rapport, « la part réellement acquittée par les usagers » dans le coà»t des transports, « autour de 30% actuellement », passerait à 31% aprà¨s la réalisation de la premià¨re phase des investissements projetés par l’Etat.
Les porte-parole de Mme Pécresse estiment que « cela veut dire aucune augmentation des tarifs sans amélioration des transports », ajoutant qu' »en tout état de cause, Gilles Carrez limite toute évolution des tarifs à l’évolution du pouvoir d’achat des ménages ».
Quant au recours à l’emprunt envisagé (20,3 milliards d’euros), il restera selon eux « dans les limites compatibles avec des recettes raisonnables et pérennes ».
Les porte-parole n’évoquent pas l’évolution nécessaire des contributions publiques chiffrée à 9,8 milliards d’euros par M. Carrez sur la période 2010-2025, qui conduira à un « effort au niveau de la fiscalité régionale et départementale, que la réforme de la taxe professionnelle rend plus difficile ».
Selon son rapport, « la part réellement acquittée par les usagers » dans le coà»t des transports, « autour de 30% actuellement », passerait à 31% aprà¨s la réalisation de la premià¨re phase des investissements projetés par l’Etat.
Les porte-parole n’évoquent pas l’évolution nécessaire des contributions publiques chiffrée à 9,8 milliards d’euros par M. Carrez sur la période 2010-2025, qui conduira à un « effort au niveau de la fiscalité régionale et départementale, que la réforme de la taxe professionnelle rend plus difficile ».