Campus de Seignosse : c’est fini !

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Lors du discours de clà´ture de l’université d’été UMP, le Premier ministre a essayé de clarifier le débat sur la taxe carbone. Il a aussi assuré qu’aucune hausse des prélà¨vements n’est envisagée.

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Franà§ois Fillon a tenté d’aplanir le débat sur la taxe carbone et a affirmé poursuivre « l’effort continu de réduction des dépenses de l’Etat« , dimanche 6 septembre dans son discours de clà´ture de l’université d’été de l’UMP à  Seignosse.
Le Premier ministre a tout d’abord dénoncé les « rumeurs » et « spéculations » à  propos des modalités pratiques de la taxe carbone. « Je demande que l’on juge, non sur des rumeurs et des spéculations, mais au vu des arbitrages complets que le président de la République présentera dans les prochains jours », a-t-il déclaré, répondant indirectement à  l’opposition à  propos de son désaveu. Franà§ois Fillon avait annoncé un prix de 14 euros par tonne de CO2, information qui a été démentie par l’Elysée qui précise que rien n’est arràªté actuellement.

« L’entreprise est complexe »
« Avec le président de la République, nous sommes en train de bà¢tir une fiscalité verte à  l’échelle de la nation. C’est une premià¨re, et j’aurais tort de vous cacher que l’entreprise est complexe. Les conseils sont les bienvenus, mais pas la démagogie! », a ajouté le Premier ministre.
« Ceux qui confondent le prix de la tonne de carbone avec un baromà¨tre des relations entre le président et le Premier ministre en seront pour leurs frais », a-t-il lancé. Franà§ois Fillon a précisé s’àªtre entretenu avec le chef de l’Etat au téléphone avant son discours de clà´ture.
Il a aussi rappelé que la taxe sera « progressive ». « Je ne vois pas comment on pourrait s’écarter au démarrage du prix de la tonne de CO2 sur le marché aujourd’hui. Ce sera la base de départ », a-t-il déclaré, rajoutant qu’elle serait « équitable » et prendrait en compte « la situation de nos concitoyens aux revenus les plus modestes », ceux « qui n’ont pas à  leur disposition de transports en commun » ainsi que celle « spécifique de certaines professions, comme celles des agriculteurs ou des pàªcheurs ».

Pas de hausse des prélà¨vements
Franà§ois Fillon a rappelé que la taxe carbone n’entrainerait pas « une hausse des prélà¨vements obligatoires grà¢ce à  « un ambitieux transfert de fiscalité« . « Il s’agit de taxer plus la pollution et de taxer moins les revenus, le travail et les investissements », a-t-il affirmé.
Le Premier ministre a ensuite exclu toute hausse des prélà¨vements et toute politique de rigueur en général, mais il a affirmé que le gouvernement va poursuivre « l’effort continu de réduction des dépenses de l’Etat ».
« Il n’y aura pas de hausse des prélà¨vements, parce qu’une hausse des prélà¨vements viendrait briser les quelques efforts que nous avons réalisés pour permettre à  la croissance de revenir », a-t-il affirmé.
« Il n’y aura pas de politique de rigueur, mais il y aura un effort continu de réduction des dépenses de l’à?tat« , a continué Franà§ois Fillon, ajoutant que son camp n’avait « pas été élu pour laisser filer les déficits ».
« Nous allons poursuivre la révision générale des politiques publiques et nous allons mener dans le màªme temps un combat décisif, celui de la maâtrise des finances publiques », a lancé le Premier ministre.